Les terroristes tunisiens, enfants de Rached Ghannouchi et Ben Ali

Avec l’afflux des dizaines de milliers de djihadistes sur son territoire la Tunisie est en train d’intégrer le cercle fermé des unités territoriales du djihad musulman à l’instar de l’Afghanistan et de la Somalie.

Il est grand temps que Béji Caïd Essebsi qui porte une lourde responsabilité dans les secousses chaotiques que connaît la Tunisie en ayant fait preuve de négligence coupable en ouvrant les portes grandes ouvertes de bergerie tunisienne aux charognards islamistes sorte de son silence et fasse preuve de loyauté patriotique après avoir déroulé le tapis rouge aux pattes des charognards d’Ennahdha.

A priori il préfère se refaire une nouvelle virginité dans la gesticulation mémorielle en faisant de la mémoire de Bourguiba son fonds de commerce politique pour pouvoir séduire les tunisiens et tout particulièrement les femmes tunisiennes qui restent pour une bonne partie d’entre elles attachées au père de la Nation alors que leur pays est en perte de vitesse vertigineuse depuis le 14 janvier 2011, date de la farce révolutionnaire imaginée et mise en scène par l’Administration d’Obama.  

Il doit dire toute la vérité aux Tunisiens de par son long vécu politique et en tant qu’ancien Ministre de l’intérieur sous Bourguiba sur leur situation sécuritaire  exécrable notamment dans le Sud du pays et de nommer les vrais responsables du climat insurrectionnel et sécessionniste que connaît le pays.

Des velléités de séparation se font de plus en plus sentir dans le Sud tunisien qui souffre économiquement et socialement du maelström libyen livré aujourd’hui à lui-même et véritable chasse gardée des trafiquants en tous genres et des marchands de l’utopie islamiste.

Le mythe de la Tunisie terre apaisée aura vécu.

Il y a tout lieu de penser que la réputation de Ben Ali héraut de la lutte contre le péril islamiste est plus que surfaite sinon comment expliquer l’explosion du phénomène djihadiste dans ce pays s’il ne couvait pas déjà à l’ombre de cette Tunisie carte postale pour les touristes ?

On a longtemps berné les Tunisiens avec l’image d’un Ben Ali garant de la sécurité du pays alors que c’était de l’esbroufe, du faux-semblant et de la communication politique car les vrais têtes pensantes du terrorisme tunisien ne semblaient guère être neutralisées et continuaient à diffuser leurs idées mortifères au sein de la masse tunisienne et de la jeunesse de ce pays sans perspective que le chômage et l’immigration clandestine en Occident.

Un terreau préexistant à cette pseudo révolution qu’Ennahdha n’a eu aucun mal à le faire vivre en un laps de temps si court. Le terrorisme couvait par conséquent en Tunisie et qu’il attendait juste l’occasion pour exploser au grand jour.

Ben Ali n’a pas lutté contre le terrorisme il en était le premier bénéficiaire en l’utilisant comme un argument pour légitimer sa politique despotique, népotique, clientéliste, corrompue et liberticide. Les Tunisiens se nourrissaient d’illusions sur son compte étant convaincus qu’avec lui ils étaient à l’abri des années de braise en Algérie.

Or, contrairement à la guerre frontale entre le FLN et le FIS Ben Ali tout en laissant croire aux Tunisiens qu’il mène une lutte à mort contre l’organisation terroriste d’Ennahdha continue à fréquenter en secret ses dirigeants les plus en vue dans les salons parisiens et londoniens quand ce n’est pas chez eux ou chez ses laquais parisiens dont l’un d’eux se faisait photographier chez lui en compagnie de Rached Ghannouchi au début des années 90 en région parisienne qui aurait été reçu aussi par Ben Ali au Palais de Carthage.

C’est pourquoi il est difficile d’imaginer que les djihadistes tunisiens soient sortis tout droit de la manche d’Ennahdha, ils sont aussi bien les enfants de Ghannouchi que de Ben Ali.

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