La folie est de faire passer un fou d’Allah pour le fou qu’il n’est pas.
Un islamiste sait parfaitement ce qu’il fait et n’agit pas sous l’emprise de la folie lors de son passage à l’acte mûrement réfléchi et préparé et est donc parfaitement responsable de ses actes et doit en assumer toutes les conséquences si jamais il survit dans son attentat-suicide. Il a eu tout le temps de s’y préparer mentalement, psychologiquement et matériellement.
Le fou d’Allah est un soldat qui ne recule devant rien, téméraire et audacieux, jusqu’au boutiste né pour tuer et se faire tuer et qui fait de son corps une arme de destruction massive. C’est une bombe humaine à retardement qui peut exploser à tout moment. Imprévisible pour les services de renseignements car elle n’est pas, repérable et identifiable, cela pourrait être le bon voisin du palier disponible et serviable ou le petit délinquant des cités amateur des boîtes de nuit et des grosses cylindrées et qui se shoote au cannabis, un jeune de son temps selon les médias collabos, qui ne fréquente pas la mosquée de son quartier jusqu’au jour où l’on découvre à la stupéfaction générale qu’il a commis un crime terroriste. On a du mal à croire qu’il pourrait être capable d’une telle folie.
Il ne souffre d’aucun trouble psychique susceptible de lui avoir fait perdre la raison, le jour j et l’heure h sont arrivés, plus de temps à perdre il doit frapper son coup. La folie est justement d’être tombé dans le piège de son camouflage, car il n’est pas assez fou pour laisser transparaître quoi que ce soit de ses projets terroristes. Se faire oublier et passer pour ce qu’il n’est pas en vrai pour ne pas attirer l’attention sur lui afin de mener à son terme sa mission.
Son mode de vie en opposition avec les préceptes coraniques est du pur esbroufe et un brouillage de pistes. Il le fait pour les besoins de sa mission Allah ne lui en tiendra pas grief, il est pardoneur avec ceux des siens qui savent user de ruse pour tromper la vigilance des ennemis de l’islam.
Un peu comme l’histoire du bon époux et non père de famille que l’on découvre un jour dans ses habits de violeur.
Le fou d’Allah n’est pas fou dans le sens médical du terme, c’est un habile retors et un prestigidateur aux mille visages, roi du contre-pieds et qui surgit comme un démon de sa boîte. Inconnu de son vivant, insignifiant et ordinaire, il devient un héros pour les siens car mort en martyr, et pour les autorités judiciaires et policières et les médias une personnalité à décortiquer et à connaître. On ne parle que de lui aux dépens de ses victimes comme si elles étaient un « détail » de son histoire.
Le bourreau mis en avant et ses victimes aux oubliettes.
Un fou diagnostiqué médicalement comme tel n’est pas un danger public, il n’en a ni la force, ni la volonté, ni le dessein, or, la fou musulman n’est pas un fou ordinaire, sa folie est le résultat de son endoctrinement intensif dès son enfance, de son éducation familiale qui porte en elle tous les germes de la haine de l’autre et du suprémacisme musulman.
Avant de devenir un fou d’Allah il a suivi une véritable formation de combattant en plusieurs étapes où rien n’a été laissé au hasard.
Une culture glorifiant et sanctifiant la violence ne peut engendrer que des nihilistes portés par leur folie meurtrière.
Plus de frein à ses peurs et ses angoisses. Plus rien qui l’inhibe même pas la mort qui apparaît comme une étape nécessaire pour gagner les rivages de la vraie vie, la vie éternelle.
On ne peut traiter de fou un individu dont la prétendue folie est une arme, un mode opératoire pour livrer un combat par à mort toujours par surprise à ses « ennemis » jusqu’à ce que l’islam règne sans partage sur la terre entière.
C’est un prédateur de la pire espèce, un charognard doublé d’un lâche.