Je salue le talent et le courage de Salem Ben Ammar

Je tiens à remercier l’auteur de cet article pour son éclairage sur la tragédie du peuple berbère décimé par les arabes.

Publié le 11 juin 2015  dans Riposte Laïque – par Thamer Trabelsi 

bravoA Salem Ben Ammar,

Cher ami, bonjour ; permettez-moi de vous appeler ainsi parce que j’ai l’impression d’avoir moi-même écrit vos articles tant ils sont en parfaite symbiose avec mes propres pensées. Je salue aussi votre courage pour oser défier ouvertement l’hydre islamiste. Votre article « Je n’ai jamais rien eu à voir avec l’Islam » fera date. En effet, comme vous l’affirmez, on ne naît pas musulman même si on est né dans un pays dominé par cette religion mortifère. Sans la terreur, l’Islam aurait depuis longtemps disparu de la surface de la terre. En tout état de cause, il ne lui reste pas beaucoup à vivre. Récuser les commandements de cette secte inhumaine à laquelle on n’a pas volontairement adhéré, ne fait pas de nous des apostats. Pour ma part, étant un berbère, je n’ai jamais reconnu cette religion. Mon athéisme inné a été conforté par la découverte de la philosophie grecque au lycée puis à l’université.

La barbarie de l’Islam étant posée, la question qui m’a toujours taraudé l’esprit est celle de savoir pourquoi mes ancêtres ont fait leur cette « religion ». En Afrique du Nord, le christianisme rayonna pendant plusieurs siècles mais s’effondra quelques années à peine après l’arrivée des envahisseurs arabo-musulmans. Dix ans après la décapitation sauvage de la Kahina par les hordes musulmanes, son lointain cousin, l’indigne Tarik Ibn Ziad, partait à l’assaut de l’Espagne. Ce zèle ne lui épargnera pas pour autant une mort aussi atroce que celle de la reine des Aurès. Puisque les Berbères semblent volontaires pour tendre leur cou à leurs égorgeurs, pourquoi les épargner.

L’étude du passé de mes ancêtres montre que ceux-ci réservaient le meilleur accueil aux envahisseurs venus de l’Est. Les Phéniciens, devenus Carthaginois, furent les premiers à venir s’installer en Berbèrie. Les Arabes puis les corsaires Ottomans n’eurent eux aussi aucune difficulté à s’y établir. Par contre, les conquérants issus du Nord, Romains, Vandales, Byzantins, puis Français furent systématiquement combattus. Et pourtant l’apport civilisationnel des seconds l’emporte largement sur celui des premiers nommés. Massinissa fut le premier à inaugurer cette politique schizophrénique. Bien qu’allié des Romains, il refusa de promouvoir une civilisation berbéro-romaine à l’instar de la civilisation gallo-romaine. Il préféra s’enticher de culture grecque délaissant sa propre culture. Cette ambivalence est patente à ce jour. C’est ainsi que les Berbères préfèrent aujourd’hui se vautrer dans les ténèbres orientales que de s’abreuver aux lumières occidentales. En Algérie, le FIS remporta haut la main les premières élections libres du pays. En Tunisie post Ben Ali, Ennahda domine la scène politique. Au Maroc, qui a connu plusieurs attentats islamistes, le Roi est encore assez puissant pour maintenir la mouvance islamiste dans certaines limites, mais jusqu’à quand ? En France notamment, les terroristes musulmans sont presque tous d’origine maghrébine, donc berbère.

En Algérie, les Kabyles furent les plus acharnés à combattre la France. Etouffés aujourd’hui par le joug islamiste, ils pleurent l’ancienne puissance coloniale. Cette dernière aurait d’ailleurs tort de remettre les pieds dans l’ex-régence car aussi paradoxal que cela puisse paraitre, elle susciterait le même rejet. Pourtant en 1830, la France n’était pas venue agresser une nation industrieuse et paisible mais elle s’était donnée pour mission d’éradiquer le cancer des pirates ottomans qui rongeait la Méditerranée. Ce grand « lac » ne connut la paix et la prospérité qu’après la disparition de ces barbares qui laissèrent derrière eux une contrée vide de toute industrie et de toute culture. Il me semble que les Français se seraient retirés du guêpier algérien s’ils avaient trouvé des élites indigènes aptes à gouverner le pays. La preuve, après cinquante d’indépendance, ce pays est  menacé d’effondrement.

Les Français de souche comme les Français d’adoption doivent tirer les leçons de l’histoire pour éviter de tomber dans le même piège que nous. Riposte Laïque est l’un des fers de lance de ce combat contre l’ennemi mahométan. Surtout ne vous laissez pas intimider ou berner par les champions de la Taqya dont le seul but est de faire tomber la France et les autres pays d’Europe dans le giron musulman. A Dieu ne plaise que cela puisse arriver un jour. Combattez sans merci les frères Ramadan, les Guemriche, Bencheikh, Oubrou et consorts. TOUS  les Imams, TOUS les hommes de mosquées et TOUS les musulmans vivant en Europe poursuivent le même objectif. Faites valoir l’éminente personnalité de Charles Martel dont la victoire à Poitiers sauva l’Occident d’une mort certaine.

Si les Berbères étaient restés païens ou chrétiens, leur histoire aurait été tout autre. Nous aurions fait partie de l’aire occidentale et nous aurions évité toute cette haine et toutes ces guerres avec la rive Nord de la Méditerranée. Nous aurions nous aussi produit outre d’autres Saint-Augustin, des Galilée, des Copernic, des Newton, des Voltaire, des Rousseau et autres savants et philosophes. Au lieu de quoi, la présence musulmane nous a évacués de l’histoire. De nos jours, les mahométans essaient d’y retourner en semant la mort, donnée souvent de manière atroce. Les adeptes de cette secte n’ont d’existence que par la faucheuse. Cette sauvagerie leur sera fatale. Et le plus tôt sera le mieux.

2 réflexions sur « Je salue le talent et le courage de Salem Ben Ammar »

  1. On ne refait hélas pas l’histoire.
    Je reste à penser que l’abandon de l’Algérie au FLN en 1962 a été une erreur stratégique majeure.
    Contrairement à ce que je peux parfois laisser penser, je ne pense pas que l’Algérie pouvait rester française à terme, en tout cas pas dans son intégralité.
    D’une part, pour résister aux pressions américaines, il fallait à la France l’arme nucléaire, et pour se payer l’arme nucléaire il fallait trouver l’argent: ce fut l’argent que coûtait l’Algérie et le reste de l’Empire.
    Une quadrature du cercle.
    Au-delà de la question financière et politique, au-delà des arabes, les kabyles étaient beaucoup plus nombreux que les corses, bretons, basques et donc beaucoup plus difficilement aggrégeables à l’identité française.
    Mais il était probablement possible de faire autre chose que de livrer l’Algérie pieds et poings liés aux panarabistes islamistes du FLN.

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  2. Cher ami,
    Certes, nous ne pouvons que saluer et encourager Monsieur Salem Ben Ammar, nous n’avons pas sa connaissance du terrain et son savoir et surtout son vécu. Toutefois, je me permets d’apporter une remarque sur un aspect de votre commentaire et vous demande de ne pas tronquer l’HISTOIRE, avec un GRAND H. Vous semblez « effacer » un pan de votre histoire, DE NOTRE HISTOIRE COMMUNE. Vous semblez effacer volontairement la partie JUIVE du vécu des berbères. Même si tous les historiens ne sont pas unanimes « la CAHENA « était reine avant tout berbère juive pour certains jusqu’à sa mort au combat. Dont acte.

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