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Non M. Trump, le terrorisme n’est ni sunnite ni chiite, il est dans l’ADN de l’islam

Ils vont tous fêter le même ramadan, islamistes, fondamentalistes, intégristes, musulmans modérés, musulmans radicaux, chiites, sunnites, djihado-terroristes, salafistes, wahhabites, que des appellations multiples pour nommer l’islam.
Il n’y pas de ramadan pour les uns et un ramadan pour les autres. Tous unis dans le respect absolu de ce pilier fondamental de leur religion. Ils ne font pas de différence entre eux quand il s’agit d’accomplir leurs devoirs cultuels nous devons en faire autant.

Il n’y a pas de musulmans par conséquent à toutes les sauces, il y a une seule sauce pour tous les musulmans. Un seul Coran pour tous, une seule divinité Allah à vénérer, un seul homme Mahomet pour modèle unique et une seule religion à suivre l’islam.

Contrairement aux idées reçues l’islam ne s’accommode pas ils doivent tous s’y accommoder sinon ils ne sont pas musulmans et les non-musulmans doivent en payer le prix comme à Manchester, Paris, Nice, Berlin , Londres, Bruxelles et Madrid, Bali, Bombay et New York autrefois.

Toute manoeuvre laissant croire que le terrorisme est lié à telle ou telle obédience est une vue de l’esprit bien pire encore une apologie de crimes contre l’humanité.

Donald Trump qui n’a fait que brasser du vent pendant sa campagne électorale se ment à lui-même, à moins qu’il n’ait endossé les habits infâmes de l’innocence de l’islam orthodoxe que sa protégée saoudite en est le fer de lance moyennant un cachet de plus de 400 milliards de dollars en voulant faire endosser la responsabilité des attentats terroristes au seul Iran alors que le terrorisme est consubstantiel à l’islam.

Aucune organisation terroriste n’est au service de l’Iran elle est au service de l’islam. Celui qui la nourrit idéologiquement, la conditionne mentalement et l’incite à semer l’effroi dans le coeur des infidèles moyennant sa rétribution dans l’au-delà fantasmé par un délirant psychopathe du nom de Mahomet

La 3 e guerre mondiale n’est plus un mythe avec le brasier yéménite

Invasion du Yémen par l’Arabie saoudite: la 3e guerre mondiale n’est pas un mythe

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On a toujours pensé que le facteur déclenchant d’une 3e guerre mondiale serait le conflit israélo-palestinien. On a tout faux, car il sert d’écran de fumée pour occulter la véritable source de danger qui menace l’humanité, la guerre larvée entre les sunnites et les chiites déclarée en 661 avec l’assassinat du 3e Calife de l’islam, l’imam Ali, gendre et cousin de Mahomet, et jamais éteinte depuis.

Pour avoir été moi-même observateur des musulmans sunnites dans le cadre de mes travaux de recherche en anthropologie sociale, je peux me permettre de témoigner de leur excrétion et sentiments haineux à l’égard des chiites, qui sont d’ailleurs la première cible du terrorisme sunnite en Irak, au Pakistan et en Syrie.

Il n’est pas exagéré de dire, au regard de l’histoire ensanglantée du schisme musulman, que l’hostilité des sunnites pour les chiites est bien plus forte que pour les juifs et les chrétiens – contrairement aux idées reçues.

Pour l’orthodoxie musulmane, les chiites, partisans de l’imam Ali ibn Abou Taleb, sont des traîtres, des ennemis intérieurs de l’islam, des hérétiques qui dévoient l’islam et ont voulu confisquer le califat à leurs profits, et ils n’auront de cesse de les combattre tant qu’ils ne les auront pas éliminés jusqu’au dernier.

L’intervention des forces coalisées arabes – avec le soutien logistique de leurs alliés et du protecteur installé à la Maison blanche – qui en dit long sur l’implication active des arabes dans la création de l’E.I et devrait leur valoir une mise en cause pour complicité de crime de guerre et de crime contre l’humanité, est moins motivée par le désamorçage d’une guerre civile et par le retour au pouvoir du président légitime Abd-Rabou, renversé par des insurgés houthistes chiites zaydites, que par enjeux géopolitiques et géo-énergétiques, et la hantise obsessionnelle de l’Arabie Saoudite de voir émerger un Etat chiite fort au Yémen allié de Téhéran, l’ennemi juré.

L’Arabie saoudite craint de se trouver prise dans l’étau chiite dominé par l’Iran, dont elle est séparée par le Golfe arabo-persique et ses voisins terrestres frontaliers d’Irak, du Yémen, du Bahreïn et d’Oman, ainsi que du Liban et de la Syrie, qui sont à portée de canon.

Sa précipitation à se jeter dans l’arène yéménite est symptomatique de son état d’inquiétude. Sa plus grande crainte est de voir réaliser le projet du Croissant chiite qui pourrait entraîner le réveil nationaliste de sa propre minorité chiite du nord, où se trouve l’essentiel des champs pétrolifères, et sonnerait le glas du royaume saoudien, au grand dam de son garde-chiourme américain.
Le rêve hégémonique de l’Iran à la tête des puissances chiites de la région que sont la Syrie, le Liban et l’Irak est le cauchemar des saoudiens et des puissances sunnites, dont la Turquie et l’Egypte.

Nous en sommes à nous demander si les prétendues révolutions du « Printemps arabe » n’avaient pas pour finalité première de briser le rêve iranien du Croissant chiite, dont la Syrie de Bachar est la colonne vertébrale, en intronisant les frères musulmans – qui sont déjà au pouvoir au Soudan – à la tête de l’Egypte, de la Tunisie, de la Libye, et de la Syrie. Barack Obama croyait pouvoir ainsi sécuriser les frontières de ses protégés saoudiens et leurs sources d’approvisionnement énergétique, en puisant dans une nouvelle armée de réserve toute acquise à ses intérêts.

Ayant échoué dans ses tentatives de soumettre ces pays à la dictature des frères musulmans, il a opté pour la carte des miliciens-mercenaires sous la bannière de l’E.I, mais face aux prétentions de pouvoir de ces derniers, les menaces qu’ils font peser sur le pion saoudien, les conséquences sur l’économie américaine, et leur présence dans la région, il a fini par sortir de sa réserve apparente, et a dissipé les doutes concernant sa responsabilité directe sur la montée du péril terroriste dans la région.

Aujourd’hui la Maison blanche n’a plus le choix. Soit avancer à visage découvert et provoquer l’ire des Russes de Poutine, qui ne vont pas rester les bras croisés, soit se retirer de la région sur la pointe des pieds au péril de leur propre pérennité.

Le monde, qui a échappé de justesse à un 3e conflit mondial lors de la baie des Cochons en 1961, avec la tentative d’invasion du Cuba par des exilés cubains appuyés par les américains, risque fort cette fois-ci de se trouver pris dans les mailles du filet d’une guerre de religion entre musulmans qui dure depuis 14 siècles, et qui est en train d’atteindre un point de non-retour.

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