Dépourvus de leur libre-arbitre, les musulmans ne se sentent pas responsables de leurs actes et encore moins coupables. Leurs faits et méfaits sont l’expression de la volonté divine.
C’est à leur Allah et à lui tout seul qui revient le droit de juger de ce qui est bon ou mauvais pour eux. Echecs ou succès, ils n’ont pas à en analyser les causes et d’en tirer les conséquences. Il en est ainsi Allah hab, Allah l’a voulu.
Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, même si la balance penche plus souvent du mauvais côté, ils n’y sont pour rien. Ils n’ont pas à se poser des questions et se demander pourquoi la victoire ne leur sourit pas et qu’ont-ils fait pour s’épargner les affres de la défaite ? Ils n’ont qu’une seule expression dans leur bouche pour se donner bonne conscience et faire passer le goût amer de l’insuccès « Allah ghaleb, » littéralement Allah a vaincu, une façon perverse pour ne pas reconnaître son fiasco. Il n’a pas perdu la partie parce que l’adversaire est plus fort que lui ou qu’il a raté tout simplement son match par exemple, il a été défait par Allah l’invincible et le victorieux. C’est le triomphe d’Allah et cela le console de sa déconvenue.
Les musulmans qui se remettent en question et se livrant à leur autocritique ne sont plus musulmans. Ils se complaisent parfaitement dans leur rôle de pions sur l’échiquier de leur Allah-alibi.
Pourquoi se faire violence et chercher à s’instruire de ses erreurs alors qu’il n’est pour rien dans ses déboires et de ses réussites ? Allah a décidé des issue des événements de son existence, il doit de se résoudre à les accepter, amers ou amènes, il n’a pas son mot à dire, ce qu’il pense mauvais pour lui l’est aux yeux d’Allah et vice-versa.
« Il se peut que vous détestiez quelque chose alors que c’est un bien pour vous. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est néfaste. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »
(Sourate At Tawbah verset 90)
Un terroriste ne l’est pas par conviction personnelle, c’est Allah qui l’aurait choisi et guidé dans le chemin qu’Allah aurait tracé pour lui. Le juger reviendrait à commettre un outrage envers Allah lui-même. Il n’a aucune conscience de la gravité de ses actes ni d’empathie pour ses victimes. Pour lui ce que la justice humaine qualifie de crime est un acte à la gloire d’Allah qui ne saurait pas le punir pour ce qu’il a commis et bien au contraire il sera parmi les gagnants dans le lupanar musulman, quant aux victimes si elles sont musulmanes elles seront promises au rang des martyrs, des shouhadas, comme lui si jamais il meurt dans le combat, et si elles sont non-musulmanes elles sont par conséquent les ennemies d’Allah et qu’elles doivent payer de leur vie.
Mais c’est Allah qui les a tués il n’y est pour rien et ne peut être tenu pour responsable d’un crime endossé par Allah. Il n’a fait qu’exécuter ses commandements moyennant les gratifications promises dans le cadre du djihad par la terreur.
Vivant dans le monde des certitudes et mus par leur foi inébranlable dans leur Coran les musulmans sont totalement fermés au questionnement et si d’aventure ils s’y hasardent ils se comporteront comme des transgresseurs ( Sourate 2; Verset 2).
Pourquoi se poser des questions, s’instruire de ses erreurs et s’enrichir de ses expériences tant qu’une main invisible leur sert de guide dans leur vie ? Ils ont beau être dans une impasse mais ils ne peuvent jamais faire machine arrière car leur véhicule est resté en panne depuis 1441 ans.
Leur mécano divin est incapable lui-même de le réparer aussi incompétent .