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Autant donner de la confiture aux cochons que de démocratiser les musulmans : cas de la Tunisie

Le régime théocratique liberticide est le seul destin politique pour les musulmans (Art. 17 décembre 2011)

La Tunisie est en pleine déliquescence morale, politique, sociale et économique. Elle était au bord du gouffre hier et ses propres enfants lui ont fait faire un grand bond en avant en lui voilant les yeux avec le hijab de l’islam. Comme si les tunisiens avaient cassé ce fil tenu qui les séparent de l’anti-histoire.

En pensant écrire une nouvelle histoire de leur pays, ils lui font emprunter un chemin qui va à contre-sens de l’histoire.

En effet, les tunisiens qui se sont soulevés un jour comme un seul homme dans un grand sursaut d’orgueil et de fierté nationale en espérant redonner la dignité nécessaire à leur pays, or, c’est bien tout le contraire qui s’est produit. Pire qu’avant, qu’au point -je demeure convaincu- que certains tunisiens doivent regretter l’ère de Ben Ali et leur relative sécurité matérielle et tranquillité d’esprit (ils ne vivaient pas dans l’angoisse de vivre dans l’islam régentant tous les aspects de leur vie).

Aujourd’hui en guise d’espoir d’une vie meilleure ici-bas, leurs nouveaux gouvernants plus préoccupés par l’application des décrets canon que par l’intérêt public leur font miroiter sous la contrainte et l’opprobre l’espérance d’une vie meilleure dans l’au-delà.

Manoeuvre pernicieuse pour masquer leurs incompétences. Instrumentaliser la religion est une ficelle grossière surtout symptomatique de la confiscation pouvoir, de l’octroi des privilèges et de l’accaparement des richesses par des gouvernants qui faute de légitimité politique se servent de Dieu pour asseoir leur domination sur leurs peuples. Les tunisiens sont tombés dans le piège du nouveau messianisme politique tel que l’incarne la coalition tripartite au pouvoir.

Leur pays prend l’allure d’une mosquée géante à ciel ouvert où prédomine les signes ostentatoires de l’appartenance à des groupements communalistes sectaires. l’espace public est devenu le champ de l’exercice de pouvoir du sacré. Où l’interdit est devenu la seule norme sociale et la vie des gens doit être en conformité avec les prescrits de la religion. Ni sphère privée, ni sphère publique.

Tout s’entremêle et se confond. Seule l’obéissance à la Loi de la religion doit être leur seule guidance. Ce qui laisse augurer un avenir des plus sombres et inquiétants à la démocratie car elle est contraire aux dogmes de l’Islam alors que c’est elle qui lui a remis les clés du pouvoir en Tunisie. Ce qu’on peut qualifier des effets pervers de la révolution tunisienne. Eux qui croyaient améliorer leurs conditions matérielles de vie sur terre, brisant les chaînes du despotisme pour instaurer un nouvel ordre social et politique en totale rupture avec l’ancien en s’attaquant aux causes de leurs maux voilà que ceux dont les urnes de l’avanie démocratique ont désigné comme nouveaux maîtres du pays leur font prendre le chemin de l’indignité, du mépris et de l’ignominie. Au lieu de s’inscrire dans la logique de l’esprit de la révolution tunisienne, ils préfèrent d’ores et déjà dévoiler aux tunisiens leur vrai visage anti-national, anti-patriotique et en décalage avec l’identité plurielle tunisienne.

Plutôt que de mener politique citoyenne et responsable , ils se mettent à vilipender, vitupérer et invectiver la femme tunisienne responsable et indépendante qui a fait le choix de sa liberté d’esprit et de conscience en tenant à son propos des paroles blessantes et intolérables qui touchent à sa dignité et sa probité morale tel que le terme de safirate employé par le Président fantoche et homme luge d’Ennahdha.

Ils jettent l’anathème sur tous ceux qui ne font pas publiquement allégeance à leur système de valeur régressif et réactionnaire.

La censure religieuse et morale s’est substituée à la liberté. Ils menacent de les envoyer dans les bûchers de l’enfer s’ils ne se soumettent pas à loi naturelle des choses. Celle qui assimile la résignation à son sort comme soumission à la volonté de Dieu et la résilience comme un sacrilège. Celle qui interdit toute revendication pour une meilleure justice sociale.

Les règles du jeu politique et social sont prédéterminées, les cartes sont attribuées à l’avance, tout un chacun se doit de les conserver et les préserver même si les modalités de distribution sont ésotériques, irrationnelles, injustes, arbitraires, dégradantes et humiliantes pour la condition de vie humaine.

Peu importe les frustrations que cet ordre inégalitaire et partial peut induire, seule chose qui importe est le respect total de la Charte abscons et déséquilibré qui lie les joueurs qui errent sur le terrain du jeu comme des âmes perdues, ne comprenant objectivement pas grand’chose aux mécanismes obscurs et qui verrouillent les rapports de force entre eux car il rend a fortiori le jeu impraticable et la partie injouable
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Dans une partie de jeu cartes où les règles de jeu sont définies par les joueurs eux-mêmes , on peut concevoir et imaginer des stratégies pour gagner les cartes et de son adversaire et modifier l’équilibre du pouvoir, or dans une partie où les joueurs ne sont pas partie prenante dans l’élaboration de ses règles et dont l’issue est connue d’avance par tous les joueurs dont le seul rôle consiste ine fine à remplir leur rôle de figurant.

La frénésie, la montée de l’adrénaline, l’ivresse de la victoire, les émotions fortes, le chagrin de la défaite, l’esprit de compétition, la concurrence loyale, l’esprit de combat, la ténacité, le sens du défi, la non-résignation à la défaite, prendre l’adversaire dans son propre jeu, croire en ses chances, renverser les pronostics sur la base du principe qu’une partie n’est jamais joué d’avance, renverser la vapeur, ne jamais s’avouer vaincu, se prendre en mains, ne pas se laisser gagner par le doute, se révéler à soi dans l’adversité, performances, exploits, réussite, l’égalité des chances entre les joueurs, autant d’ingrédients qui donnent à une partie de jeu de cartes où les joueurs sont ses vrais concepteurs et acteurs toute sa saveur, sa richesse et sa beauté dont ils essayent à chaque fois d’en améliorer le contenu et de la portée.

Une partie où l’incertitude n’est pas de mise, où chaque joueur doit se cantonner à al place qui lui est fixée d’avance sans savoir si cela correspond à sa vocation, à ses désirs et ses envies, lui interdisant toute possibilité de remise en cause du rôle qui lui est assigné et surtout l’empêchant de contrer l’adversaire surtout quand ledit adversaire jouit de privilèges exorbitants sous prétexte que c’est Dieu qui l’aurait doté ainsi, il ne reste à ce joueur qu’une seule alternative se remettre à la volonté de celui a élaboré lesdites règles.

Renoncer au combat et se laisser gagner par la fatalité de l’échec au nom de l’ordre de droit canon reste aujourd’hui pour le joueur, en l’occurrence le fidèle, la seule issue possible qui donne du sens à sa vie. Il ne peut avoir pour lui un autre vecteur pédagogique que celui qui lui enseigne le refus de toute forme de combat visant à lui conférer le statut d’acteur et non de serviteur.

Par voie de conséquence, leurs gouvernants qui sont censées les arbitrer et les guider dans leur quête de Graal spirituel, les considérant comme des joueurs immatures, dépourvus facultés de discernement et incapables de réfléchir et penser par eux-mêmes, se font fort d’employer des méthodes de gouvernement attentatoires à la dignité humaine et oppressantes, en leur rappelant que le curseur musulman ne doit pas être déplacé du centre de gravitation de la vie des musulmans. Voile intégral pour les femmes comme le recommande le nouveau Président d’opérette en Tunisie et dévotion à Dieu.

En dehors de cela, point de salut. Ni progrès social, ni démocratie, , ni progrès humain, ni libertés politiques, ni conscience de soi, ni libertés individuelles, ni égalitarisme, ni générations futures, ni bien-être. Imaginer et concevoir la Tunisie du futur c’est comme si on demandait à un musulman de concevoir sa vie sans l’Islam.

Seule perspective qui s’offre aujourd’hui à ce peuple frustré des libertés depuis la destruction de Carthage est la consolidation de la voie qui le mènera au paradis. A n’en pas douter ses nouveaux maîtres sauront remplir leur mission cosmique qui épargnera à leur peuple le chemin de l’enfer aux dépens des libertés démocratiques.

L’islam, l’enfer des humains sur terre

Les peuples du Croissant arabisé avaient cru s’affranchir de la tutelle de la mafia humaine mais à leur grand désarroi et  immense déception ils sont tombés sous l’emprise de la mafia d’Allah de la pire espèce qui leur promet le paradis en leur faisant vivre l’enfer sur terre.

Avant leurs pseudos révolutions ils aspiraient à la liberté, justice, égalité, parité, émancipation et travail, aujourd’hui ils n’ont dans leur bouche qu’Allah, l’islam, notre Seigneur Moahamed, djihad, oumma, califat, Palestine, hijab,  Allah et le seigneur Mahomet.

D’aspirants-citoyens ils sont devenus des fidèles musulmans fiers de renouer avec les valeurs fondamentales de l’islam, celles de la haine de soi et de l’autre, de l’ultra-violence, du djihad, du fanatisme, de l’intolérance, de la déraison, de la passion hystérique, des moeurs cruelles et perverses, de l’amoralité, de la négation de la vie humaine…. Faute de leur avoir permis d’humaniser leur vie et de pacifier leurs caractères,  ces révolutions ont servi de désinhibiteurs à leurs pulsions sexuelles bestiales et leurs penchants pédophiles et morbides. Ils sont tels des fauves lâchés dans l’arêne impatients de régler leurs différends théologico-idéologiques qui les oppose  dès le lendemain du décès de Mahomet. Tout heureux de se tuer à mort entre eux, se dépeçant et se décapitant sous le regard bienveillant de l’Occident et la complicité active de la Turquie, l’Emirat-voyou du Qatar et le Royaume du Mal l’Arabie Saoudite.

Eux qui rêvaient de régner sur le toit doute ils sont comblés au-delà de leurs espérances. Ils ont pulvérisé tous les records en matière de performances terroristes. Responsables de plus de 99% des attentats terroristes au cours de ces quatre dernières années.  Des centaines de milliers de morts et de blessés  en Syrie, Egypte,  Libye, Mali, Pakistan, Afghanistan Irak et Tunisie.

En voulant faire renaître l’islam de ses cendres ils sont entrain de  réduire leur propre vie en cendres avec des dommages collatéraux de temps à autre aux populations civiles occidentales.

Ces pseudos révolutions ont toutefois le mérite de les faire reconnecter avec l’islam des origines dans son intégralité et son authenticité qualifié d’intégriste en opposition au moderniste et réformiste. Or, l’islam lui-même est de nature conservatrice, immobiliste, immuable et figiste.

Etre musulman est d’abord refuser les tentations de changement et d’innovation et appliquer fidèlement  la sunna de Mahomet et le Coran . L’islam a été créé pour statufier et scléroser la vie humaine et arrêter les aiguilles de l’horloge du temps au VII e siècle dans lequel baignaient Mahomet et ses acolytes où prédominaient les conflits larvés intertribaux, la pédophilie, le pillage, les razzias, leviol des femmes captives, le butin, la destruction des vestiges archéologiques, la purification et l’intolérance religieuses,  les crimes de guerre et contre l’humanité, l’esclavage, la zoophilie, la nécrophilie, les assassinats des poètes.

Un retour toutes voiles au vent de sirocco sur le monde des ténèbres que les salafistes appellent celui de nos pieux aïeux, salaf salah.

Des peuples en butte au despotisme de droit humain sont désormais pris dans les mailles du filet du celui de la théocratie islamique.  Rarement ils n’ont connu une telle ivresse de violence, de racisme, de sexisme et d’antisémitisme qui ne saurait déplaire à Mahomet lui-même, leur guide, modèle et seigneur.

Peu importe le calice plutôt l’anarchie et le chaos tant que l’on peut assouvir ses bas instincts. Si Mahomet avait atteint les sommets   de la perversion et la transgression morale il est permis de tout faire tant que c’est conforme à sa sira. Aucune loi humaine ne peut leur être opposable il n’y a de loi que celle d’Allah. Violer n’est pas un crime puisque Mahomet lui-même l’avait fait. Abuser sexuellement d’une fillette de 6 ans est permis Mahomet l’avait pratiqué sur Aïcha.

Dans le cas de la Tunisie, on est passé du stade d’un pays ébloui par la lumière de la vie et du bien-vivre ensemble au  stade pays de l’obscurité humaine, de l’intolérance, du fanatisme religieux, du charlatanisme, de l’archaïsme,  et du monde des ténèbres.

D’une terre de civilisation  la Tunisie est devenue une terre inhospitalière, une jungle sauvage, un asile psychiatrique à ciel ouvert, un théâtre d’ombres chinoises.

D’un pays de la vie, la Tunisie s’est muée en pays du culte de la mort.

Tout laisse à penser que cette vision fidèle de l’slam  tel qu’il doit être ultra-violent et ultra- réactionnaire  qui suscite pourtant des peurs et des angoisses légitimes chez la majorité des citoyens n’est pas contraire au Coran lui-même qui exhorte les disciples de recourir aux actes les plus répréhensibles.

Ainsi, tout adorateur d’Allah qui juge que sa foi est offensée et bafouée est en droit selon le Coran de tuer l’ offenseur et de laver l’honneur de sa religion et comme leur dit Mahomet, mon ennemi est votre ennemi et seul sa mort peut apaiser ma colère. Faire  couler le sang du mécréant devient  de la sorte un acte purificateur qui vaut à celui qui le commet les bienfaits du paradis.

En toute évidence les  islamistes ne sont en aucun cas les enfants damnés d Allah, ils en sont les enfants chéris qui auront sa grâce éternelle. Ils sont porteurs d une mission d ordre divin,en violation flagrante par ailleurs de l ordre républicain, pour protéger sa parole et instaurer son hégémonsime aux quatre coins de la terre.

Dans ce contexte, condamner les islamistes- qui ne font en réalité qu’appliquer les recommandations du Coran- pour actes de  troubles à l’ordre public, menaces de mort ou atteintes aux biens et aux personnes reviendrait à condamner Allah lui-même.

Il est somme toute logique qu’il le soit dans la mesure ou’ il en est le maître et le commanditaire. Mais aucun pouvoir judiciaire ou politique dans les pays musulmans ne sauraient commettre une tel sacrilège sans provoquer le courroux de sa majorité musulmane. Ce qui vaut effectivement aux islamistes de bénéficier d’une sorte de blanc seing pour leurs actions criminelles du fait de leur statut de combattants dans le sentier d’Allah.

Ils deviennent juridiquement intouchables comme les Mollahs en Iran ou les nahdhaouistes en Tunisie dont leur triste et nazillon gourou s’est affublé du titre de Habib Allah. Le chéri d Allah.

Au vu des idées liberticides et scélérates qu’ils diffusent au sein des populations musulmanes ainsi qu’au regard de leurs comportements transgressifs, agressifs et violents, les islamistes sont en conformité avec les lois divines ce qui leur fait croire qu’ils jouissent d’immunités civiles et pénales, car les lois humaines sont jugées imparfaites pour être respectées. Vous imaginez le jour où les codes juridiques d’essence humaine seront déclarés non-conformes aux lois de l’islam et que leur application constituerait une atteinte au sacré, nous aurons inéluctablement le règne de la barbarie, de l’arbitraire et de la justice expéditive comme en Arabie Saoudite, l’Iran, l’Afghanistan, la Somalie ou le Soudan, où l’on condamne à mort la liberté de conscience et l’on innocente les violeurs et les djihado-terroristes qui ont fauché des vies humaines au nom d’Allah Akbar, cette divinité jamais repue de sacrifices humains.

En conclusion , l’islamisme n’est pas seulement un ver venimeux dans le fruit humain voire un virus létal pour l’humanité, mais il est également une négation de l’Etat de droit et de l’Etat-nation. Un monde sans frontières soumis à la seule loi de l’islam. Il proclame la suprématie de la foi sur le droit.

Les musulmans n’ont que faire des révolutions, ils sont nés pour détruire l’humanité

En 2011, les médias aux ordres et les politicards de tous bords  nous ont saoulés à mort et rebattus les oreilles avec des prétendues révolutions du printemps arabe, comme si les printemps humains pouvaient avoir un parfum arabo-musulman.

Rarement des révolutions n’ont été autant glorifiées, médiatisées, encensées et enjolivées comme si elles étaient porteuses d’humanisme et de droits fondamentaux.

Des peuples qui n’ont jamais été maîtres de leur Histoire ne pouvaient pas changer eux-mêmes le cours de leur propre histoire surtout que c’est Allah qui écrit tout pour eux.

Totalement soumis au pouvoir exorbitant de leur religion, ils ne peuvent imaginer que l’homme pouvait être capable de prendre en main son destin humain et politique sans que cela ne constitue un sacrilège sous prétexte que l’homme ne peut pas changer ce qu’Allah a décidé pour lui.

Enchaînés aux dogmes de la foi, les musulmans n’ont de salut que dans leur obéissance aux prescriptions du Coran qui les figent dans la pierre mortuaire de la Ka’aba. Vouloir changer la vie revient à violer la règle de l’immuabilité de la vie telle qu’Allah l’a dessinée pour ses créatures.

  • Les musulmans ont pour seule vocation de préserver cet ordre politico-sociétal que le Coran a défini tant dans les contours que dans les moindres petits détails. Toute tentative de bouleversement est forcément une Fitna, un désordre, qui expose ses auteurs aux pires châtiments. Il n’y a pas, par conséquent d’islam politique, il y a une politique totalitaire de l’islam qui embrasse tous les domaines de la vie.
  • L’islam se veut ainsi comme une machine bien huilée où toutes les composantes sont reliées entre elles par des fils tissés par Allah lui-même. La main de l’homme, en l’occurrence celle du musulman, ne peut modifier le réseau de ces liens et encore moins casser ces fils d’essence divine.
  • Or, ces révolutions censées être une rupture radicale avec l’ordre passé se sont, en toute logique, avérées être une montagne -pas celle que les fidèles musulmans escaladent une fois par an à l’occasion de leur pèlerinage une sorte de dévotion fétichiste qui n’est pas plus haute que la colline dans la petite prairie  mais  celle qui accouche d’une souris grise et noire, les couleurs préférées par les folles et fous d’Allah.
  • Il est connu que la flatterie nourrit le flatteur aux dépens du flatté. Les médias occidentaux aux ordres de leurs commanditaires se sont livrés à un véritable concours de courtisanerie et de « bendir man », ( tambourin), jouant aux lèches-bottes et des agents promotionnels, caressant le nombril des pauvres musulmans en butte à l’oppression politique et au despotisme totalitaire et théocratique depuis toujours, magnifiant et mystifiant surtout ce qu’il n’est pas.
  • La culture du vent est le propre des peuples à l’identité bâtarde, hybride et non-assumée. Voilà comment des peuples lymphatiques et indolents se trouvent couverts d’honneurs inhabituels pour eux, car ils ont toujours vécu dans la soumission et l’assujettissement.
  • Au fond d’eux-mêmes ils n’y croient pas trop mais ils ne vont pas renoncer à un cadeau royal que l’Occident leur a fait en leur offrant un spectacle hollywoodien du genre reality show. Ils se sont trouvés subitement sur un piédestal comme s’ils avaient intégré le monde libre après avoir baigné toute leur histoire durant dans celui des dominions. Ils ne vont pas faire la fine bouche sur le tapis rouge déroulé sous leurs pieds.
  • Des peuples avachis, inactifs, abêtis par un endoctrinement religieux tout au long de leur existence de jour comme de nuit, spectateurs hyper absents de l’Histoire, ils se retrouvent acteurs de l’Histoire par la magie du scénario grotesque des séries noires américaines. Anoblis et adoubés par les vrais artisans de leur révolution qui avaient tout intérêt à leur faire croire qu’ils ont mérité la médaille d’or de la dignité olympique qui est en réalité une médaille en chocolat qu’on remet aux éternels loosers, pour ne pas exciter leur frustration.
  • Encore une fois le scénario de leur histoire a été écrit sans eux. Mais peu importe le calice, pourvu qu’ils aient l’ivresse révolutionnaire. Plongés dans un état de coma éthylique à cause du breuvage frelaté que les barmen occidentaux leur ont spécialement concocté, ils n’ont pas vu qu’aujourd’hui ils sont les vrais dindons de la farce et les maris trompés.  Que ce qu’ils croyaient être la révolution est en fait une dévolution à Dieu pour introniser ceux qui sont ses plus fervents zélateurs et qui présentent la particularité d’avoir été adoubés par les Yankees après l’avoir été par la perfide Albion.  Toujours une affaire anglo-saxonne.
  • Mais s’il y a des chefs-marionnettistes, c’est qu’il y a justement des pantins et on ne saurait blâmer l’Occident d’avoir habilement manoeuvré comme à son habitude et pour des raisons sécuritaires, stratégiques, mercantiles, et énergétiques : contenir les pulsions de mort chez les musulmans  radicaux et faire d’eux leurs nouveaux agents indiens capables d’étouffer les velléités de révolte chez leurs coreligionnaires.