L’islam ne condamne pas le terrorisme il le sanctifie

C’est un pléonasme que d’affirmer que le Coran encourage le terrorisme, puisqu’il lui est consubstantiel, tellement imbriqués l’un dans l’autre qu’ils n’en font qu’un comme si on disait que Mein Kamp appelait à la haine du juif alors qu’elle est sa sève et son liquide rachidien. Ils sont les deux faces de la médaille islamique. Sans le terrorisme l’islam n’aurait pas perduré. Il n’y a pas de lecture contextuelle à faire, il y a la vérité des mots et des commandements coraniques. De la même façon que les musulmans ne sont pas en droit d’interpréter la parole prétendument sacrée d’Allah, (S.3, V.7) qui est censée être une vérité implacable et sans équivoque, il convient de la prendre au pied de la lettre et de la retourner comme contre-argument aux promoteurs de l’innocence du Coran.
Les versets sont ce qu’ils sont mais ils se suffisent d’eux-mêmes pour prendre de contre-pieds le déni des musulmans quand à l’interconnexion entre le Coran et le terrorisme, du latin terreur qui consiste mettre les populations civiles sous pressions psychologiques intenables en l’installant dans un climat de peur et de frayeur au moyen du recours à la violence illégitime et aveugle à des fins religieuses, politiques et idéologiques qui visent en premier lieu les populations civiles, qui est « crime la vie humaine » selon l’expression de Jacques Derrida.

L’effroi qu’Allah veut jeter dans le coeur des mécréants est-ce une manifestation de son amour pour le genre humain non-musulman ? A moins que ce soit Mahomet qui l’ait décrété dans la sourate du butin, verset 12 :  » Je vais jeter l’effroi dans le coeur des mécréants » et qu’il appelle à les frapper gentiment au-dessus des cous et surtout sur les bouts des doigts, toujours dans le même verset.

Comment traduire autrement ce sentiment de haine viscérale d’Allah pour ceux qui ne lui pas signé un chèque en blanc pour lui et son prophète si ce n’est par les verbes terrifier, terroriser, épouvanter, faire régner un vent de panique, figer dans la peur celui qui ne croit pas ce en quoi je crois, un ennemi dangereux pour ma religion.

Comment un être impur et mangeur de cochon ose-t-il mettre en doute la vérité après qu’elle fut clairement apparue et qu’il ne veut pas voir, aveugle, inconscient et insouciant qu’il est, il ne rend pas compte qu’il signe son propre arrêt de mort. (S.8.V.6).

Le Coran n’a pas un dépliant publicitaire qui vante les mérites du terrorisme, c’est un code de règles fondamentales qui conditionnent et façonnent le comportement des musulmans, structurent leurs pensées et influent et motivent leurs actes.

Plutôt que de chercher à savoir si le Coran est un catalyseur du terrorisme, on devrait se demander si le Coran avait édicté des lois qui exhortent les musulmans au respect absolu de la vie humaine et de leur tendre la main, de les accepter tels qu’ils sont, de ne pas les diaboliser et les abhorrer, en toute évidence, le terrorisme ne serait pas accolé à l’image de l’islam.

Le Coran n’enseigne pas aux musulmans l’amour de son prochain différent de soi, il comprend tous les ferments de la question de la solution finale pour l’humanité qui n’a pas emprunté sa voie, « Allah voulait par ses paroles faire triompher la vérité et anéantir les mécréants jusqu’au dernier » (S.8.V.7)
Ses laudateurs-complices de crimes contre la vie humaine devraient avoir la décence morale et intellectuelle d’expliquer à leurs contradicteurs pourquoi autant d’acharnement haineux dans le Coran à l’égard des non-musulmans ?

Pourquoi ceux qui désobéissent à Allah, en quoi de surcroît lui ont-ils désobéi, sont-ils jugés comme des vulgaires criminels alors qu’ils n’ont pas le sang humain ? Le terrorisme est l’intimidation et la menace brandie à leur adresse pour « désobéi à Allah et à son messager, et quiconque leur désobéit, ne peut échapper à la dureté de sa punition (S.8.V.13) et au châtiment du feu qui leur est réservé (S.8V.13).
« O vous qui croyez quand vous rencontrez l’armée des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos » (S.8.V.15). En d’autres termes, Il est permis de les combattre, de frapper les et de les plonger dans l’horreur partout où vous les rencontrez, dans leurs stades, salles de concerts, terrasses de cafés, gares, stations de métros, aéroports. Ils ne doivent pas avoir la vie sauve tant qu’ils n’ont pas adopté le Coran comme leur loi fondamentale et s’ils meurent, « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. » (S.8.V.17)
Tuer le mécréant en toute impunité coranique, ce n’est plus qu’une incitation à la violence c’est un permis de tuer sans crainte et avec la bénédiction d’Allah.

Avec un prophète du carnage et un Allah de la terreur érigée en loi sacrée, les musulmans ont l’embarras du choix. Et leurs sentiments pour les non-musulmans sont immanquablement la résultante de leur enseignement coranique.

En réalité ces vies que les terroristes ont fauchées sont après tout celles des infidèles les « pires bêtes auprès d’Allah »(S.8.V.55)

Les connexions entre le grand banditisme, la délinquance et le terrorisme ne font mystère pourtant pour personne, c’est pourquoi il est irresponsable qu’ils puissent être maîtres de leurs mouvements et qu’ils peuvent frapper là où ils veulent et quand ils veulent.

Le constat est clair sauf pour ceux qui refusent de renoncer à leur liberté pour leur sécurité et qui préfèrent laisser ainsi proliférer l’ogre terroriste en toute impunité parmi eux afin qu’ils servent un jour de festin en toute liberté, puisque c’est leur choix, tous les auteurs des attentats de Charlie, le 13 novembre et Bruxelles étaient quasiment des gibiers de potence. Ceux qui viennent d’être arrêtés ces derniers jours ne sont pas des yogis hindous et des enfants de choeur.

Tous ces individus ont trouvé leur nouvelle voie dans le terrorisme après avoir avoir goûté aux joies de la criminalité ordinaire, qui leur permet d’exister enfin comme musulman  qui  brave mène un combat frontal aux infidèles qui sont sur leurs chemins.  Armés de sa forte conviction  en sa foi islamique, transcendés et dopés aux préceptes coraniques ils ne reculent devant rien pour affirmer leur islamité en endossant des nouveaux habits de soldats d’Allah. De l’ombre de leurs prisons ils sont passés à l’ombre de l’épée de Mahomet.  Ils sont sous les feux des projecteurs des médias et jouissent d’une aura toute nouvelle éclairée par la lumière qui illumine leur communauté. Ils changent de statut et pour tout. Ils sont dans le sentier d’Allah et bravent la mort pour lui, châtiant les infidèles selon les injonctions coraniques. Qui pourrait désapprouver et condamner leurs actes alors qu’ils ne font que mettre en oeuvre de route mahométane ?

Personne n’oserait le faire dans leur communauté puisqu’ils sont dans la logique des textes coraniques qui ne leur servent aucunement d’habillage idéologique contrairement à ce que les laudateurs abjects de l’islam prétendent. Ils sont nourris de ces textes coraniques et de la sunna mahométane qui leur insufflent un nouveau souffle de vie qui décuplent leurs énergies dévastatrices et ultra-agressives. Avec l’islam, c’est pour eux une nouvelle renaissance, ils ne sont plus des hors-la-loi, ils sont dans la loi de l’islam.

Avec l’islam ils franchissent une nouvelle étape où tous les frontières psychologiques, les interdits légaux, la morale, l’ordre, s’effacent et n’ont plus de raison d’autres, la peur de mourir devient une joie d’en finir. Des guerriers qui n’ont pas à s’embarrasser du respect des codes, des règles et de conventions qui ne sont pas musulmans et qui disparaîtront un jour au profit de la loi de l’islam.

Ils sont métamorphosés totalement, l’islam fait l’effet sur eux d’un propulseur qui leur donne des nouvelles ailes celles des anges de la mort. Le seul système de croyance qui donne une vertu théologique à l’ultra-violence, une aubaine pour tous ceux en manque de reconnaissance et en état d’échecs chroniques, ils vont pouvoir devenir des winners en optant pour la voie tracée par l’islam. L’islam ne progresse pas, c’est un attrape-mouches tsé-tsé, qui se laissent prendre dans ses files.
Comme toute drogue dure, il procure à un âne les illusions qu’il est un cheval de course. Il perturbe leur processus mental et intellectuel et le non-sens prend tout son sens. Il est un puissant désinhibant qui fait évaporer tous les complexes,c’est la victoire assurée pour tous ceux qui troquent leur vie pour lui. Des Mérah, des Nemmouche et des Salah Abdeslam il continuera à en produire à la chaîne, et faire ses emplettes sur le terreau des voyous, des nihilistes et des sociopathes. Ils n’ont pas tort de dire qu’ils ont trouvé leur voie, celle de la négation de soi et de l’autre.

Une religion pour Terminators convaincus qu’ils possèdent grâce à lui un pouvoir de dominateurs, de droit de vie et de morts, il est aussi leur un catalyseur de haine de la société, ils ont le droit de violer et de piétiner des lois qui ne sont pas les leurs, jugées impures et inapplicables aux musulmans. Des héros et des guides pour des jeunes de la deuxième génération en manque de repères identitaires et élevés dans la haine de la France coloniale. Leurs actes terroristes sont de plus en plus salués comme s’ils étaient des nouvelles victoires sur l’ennemi.

La liberté n’a plus aucun sens face au péril qui la menace, elle ne peut être pérennisée et garantie sans une politique sécuritaire préventive qui n’attend pas que l’ogre se fonde dans la foule pour la dépecer. Elle doit le débusquer avant qu’il ne passe à l’action.

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