A défaut d’encourager le viol, l’islam ne le condamne pas pour autant

Rien ne permet de dire explicitement que le viol, « eghtissab » en arabe, est absolument prohibé par le Coran. Autant il condamne sans réserve l’adultère autant il reste muet en ce qui concerne le viol que certains assimilent à l’adultère, « zina » en arabe. Ce qui est un comble. L’adultère est un rapport consenti hors mariage, appelé fornication, entre les 2 partenaires, autant le viol est un rapport sexuel violent, contraint et forcé imposé de force à la femme. De même que les hadiths restent quelque peu flous en ce qui concerne le viol, assimilé selon Ibn Kathir dans son exégèse de la fameuse sourate [2 : 223] qui confère à la femme un statut de champ de labour en référence à l’abondance et à la fécondité, que son mari peut labourer quand et comme bon lui semble, il s’agit plutôt de position que l’homme doit adopter avec sa femme, c’est-à-dire la position désirée pour l’acte sexuel proprement dit, excluant la position verso, en l’occurrence la sodomie parce qu’elle n’a pas pour finalité la procréation.

Ainsi, et en toute évidence, quand bien même l’Islam condamne les rapports sexuels hors mariage, il reste très ambigu en ce qui concerne la notion du viol qu’il confond soit avec la fornication dans le Coran soit avec la sodomie dans les hadiths. Cette double confusion dans les sources de la foi musulmane entre le viol et la fornication d’une part et le viol et la sodomie d’autre part, à défaut d’être un signal d’encouragement à la toute puissance masculine maîtresse consacrée du corps de la femme, laisse la porte ouverte au viol, conférant une sorte d’impunité dogmatique aux violeurs potentiels.

Nul doute qu’il existe un véritable vide juridique de droit Canon qui ne peut que les immuniser contre toute forme de condamnation. Pourquoi, les sources du droit musulman se plaisent-elles à évoquer les rapports hors mariage, comme si tous les hommes étaient censés être père et époux, et pas tout simplement de l’homme non-marié, le célibataire ? A supposer que l’Islam prohibe le viol, pourquoi la femme n’a pas le statut de victime comme il transparaît à travers les innombrables cas de viol dans les pays musulmans où de victime est jugée coupable condamnée soit à la prison soit contrainte à épouser son violeur ? N’est-elle pas non plus considérée comme un butin, « ghanima » en arabe, au même titre que le bétail et les biens razziés à l’époque du prophète même, dotée du statut d’esclavage sexuel ? Ne dit-on pas qu’il était permis de dévoiler dans le sens violer les captives que le Coran est loin de désapprouver ? Il semble que l’on doit s’assurer du plein consentement de la captive pour entretenir une relation sexuelle avec elle, une espèce de viol par consentement.

Que vaut la parole d’une femme victime de rapports non-consentis alors que sa parole compte pour la moitié de celle de l’homme selon le droit musulman qui lui fait obligation de l’étayer par le témoignage de 4 hommes musulmans, et par extrapolation de 8 femmes ? L’Islam n’encourage pas le viol, mais ne l’interdit pas non plus ne serait-ce au regard de les « Sirats » du Prophète et de ses Compagnons que les nostalgiques pathétiques de la pureté originelle de l’Islam qui considérait la femme comme un être funeste et impure veulent en faire un nouveau mode de vie pour tous les musulmans. Ils oublient qu’en sacralisant et légitimant le viol au nom des valeurs sacrées de l’Islam, ils commettent un crime contre l’humanité.

Tant que la femme est considérée comme l’incarnation de l’esprit Malin, les violeurs continueront toujours à jouir d’un blanc seing canonique pour accomplir leurs forfaits de mise à mort de la dignité et de l’intégrité physique et psychique de la femme. Juger une femme victime de viol, en bande organisée bien souvent, ce qu’on appelle une tournante en Occident, qui n’est pas sans rappeler étrangement les tournantes dans les cités françaises, revient tout simplement à lui infliger un nouveau viol public avec la bénédiction de l’autorité politique et judiciaire du pays.

En conclusion, seul l’Etat de droit est garant du respect du corps de la femme contre les velléités sexuelles des prédateurs qui rôdent autour de leurs proies féminines. Un Etat régi par les lois de l’Islam, à savoir la Charia de la barbarie humaine, est une vraie aubaine pour les violeurs du monde entier à la recherche de cieux plus cléments pour labourer à leur guise et en toute impunité le corps des femmes que Dieu a offerts aux hommes pour assouvir leurs pulsions bestiales et incontrôlées. Quant au viol conjugal, il est dans l’ordre coranique des choses. Le dénoncer est assimilé à une apostasie. La femme qui doit une absolue soumission à l’homme dont il est le dépositaire devant dieu se doit d’accéder aux désirs sexuels de son mâle dominant en tout lieu et en toute circonstance même quand elle se trouve sur la selle d’un chameau.

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