Ali Juppé promoteur de l’islamisme modéré

Islam, islamisme, islam modéré, islamisme modéré, islam radical, islamisme radical. On s’y perd dans les méandres typologiques de nos hommes politiques qui n’en finissent pas de nous surprendre avec leurs innovations sémantiques qui sont en réalité la traduction de leur incapacité à éradiquer l’hydre islamique. Ils pensent pouvoir résoudre la quadrature du cercle de l’islam en le démultipliant à l’infini jusqu’à créer un nouveau schisme en son sein. Non seulement, ils font un distinguo langagier entre l’islam et l’islamisme, mais en plus ils créent des sous-catégories dans chacune des deux entités. Désormais, il y a des musulmans et des islamistes qui se déclinent à toutes les sauces. Est-ce à dire qu’ils ne professent pas les mêmes articles de foi et ne se nourrissent pas des mêmes textes fondateurs ? Il n’y pas plus de différence entre eux, fruits du même arbre aux racines radioactives. Tout simplement les musulmans récitent le Coran et enfument l’opinion publique, les islamistes le mettent en musique et font parler la poudre.

Nos lèche-babouches et islamo-compatibles à l’image d’Ali Juppé qui se rêve en nouveau Sultan de la prochaine république islamique de France, Francestan, sont trop affairés à dérouler le tapis rouge aux pattes monstrueuses et épouvantables de l’hydre islamique que de se donner la peine de lire ne serait-ce la Sourate de la Vache, mais de leur ignorance aveugle et coupable ils font une politique d’accommodement des Français avec l’islam jusqu’au jour où ils lui serviront de festin royal. Et ce sera trop tard pour se rendre compte que les musulmans pseudos modérés d’hier sont des islamistes dissimulés.

Qu’ils soient musulmans jihadistes ou musulmans dits modérés, un pur néologisme, ils convergent tous vers le même but et sont des acteurs actifs de l’Oumma islamique, cette matrice-mère dont les frontières devraient englober la terre tout entière. Mus par la même obsession :veiller à la mise en oeuvre et au respect total et absolu de la feuille de route qu’Allah a fixée aux musulmans, ils ne vont pas y dévier sous peine de commettre une hérésie et de se priver de la récompense suprême.

Ainsi, comment peut-on croire un seul instant qu’un islamiste polymorphe et anthropomorphe se sentant investi d une mission divine de propagation de la parole sacrée afin d instaurer l’ordre voulu par Allah puisse déroger à sa ligne de conduite politique pour adhérer ou veiller au respect des lois républicaines sans que cela ne heurte ses propres convictions religieuses ?

Comment peut-on être naïf au point d’imaginer un islamiste qui prêche dans les mosquées un islam pur et dur englobant tous les aspects de la vie sociale, religieuse et politique va œuvrer pour la séparation de la religion de l ‘Etat ?

Adhérer aux valeurs de la démocratie consiste tout simplement pour un islamiste de même que pour un musulman lambda à aller l’encontre de la volonté d Allah, seul maître absolu des lois qui contrôlent dans les moindres détails la vie des fidèles. Autant demander à l’un comme à l’autre d’abjurer l’islam. »

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